top of page
Mur Mani.JPG.jpg

Ce livre résume le travail d’une vie : quarante ou cinquante années d’étude, de réflexion, de recherche et de mise en pratique afin de coordonner et d’intégrer dans une vaste fresque l’ensemble des connaissances de trois grandes traditions : la tradition de l’Inde et du Tibet, spiritualiste ; la tradition chinoise et sa connaissance de la trame énergétique de l’homme et de l’univers ; et la tradition de l’Occident, connaissances alchimiques et astrologiques du passé, mais aussi connaissances scientifiques du monde moderne. Il s’agit de ce fait d’un ouvrage d’une certaine complexité : il résume en effet en douze chapitres et moins de deux cent pages l’ensemble des cours de Thérapeutique Spirituelle dispensés par Jacques pendant plus de quarante ans. 

 

Jacques proposait ces cours sous la forme de séminaires d’une semaine, à raison d’un cours par an, sur quatre ou cinq années. Ces séminaires, donnés dans un ancien dojo Zen dans les montagnes du centre de la France, s’organisaient comme des sortes de retraites : méditation de groupe dès le lever, étude et cours dans la journée et méditation de groupe à nouveau le soir avant le coucher. Les lieux étaient austères, l’ambiance studieuse et les bavardages inutiles malvenus !

 

Si Jacques entrecoupait ses séminaires de séances de méditation, il n’a jamais à proprement parlé enseigné cette discipline. Il considérait plutôt la méditation comme un prérequis et enseignait en réalité une forme de travail énergétique basé sur le mental et la visualisation. Bien qu’ouverts à tous, ces cours étaient avant tout destinés aux thérapeutes. Ils visaient à leur faire percevoir le lien entre l’esprit et la matière et la primauté du travail spirituel, particulièrement dans le domaine thérapeutique. Il s’agissait également d’aider les participants à acquérir les connaissances nécessaires et, par le biais du travail en méditation, les conditions mentales requises pour effectuer un travail énergétique efficace. Nous nous retrouvions en petit groupe et ces séminaires ont été pour beaucoup l’amorce ou le moteur d’une transformation intérieure.

 

On ne devient pas thérapeute par hasard, ou par défaut. Le souhait de soigner autrui, de travailler avec l’énergie de guérison, requiert a minima deux conditions : une insatiable curiosité intellectuelle, la soif de comprendre, de savoir comment fonctionne l’être humain dans toutes ses dimensions, physique, énergétique et spirituelle. Elle s’accompagne du goût de l’étude nécessaire à l’apprentissage de l’aspect technique et scientifique de la thérapeutique : biologie, anatomie, physiologie, médecine énergétique ou classique. Le deuxième prérequis est tout simplement l’intérêt pour son prochain, la compassion : le souhait de contribuer à soulager la souffrance, à apaiser les cœurs et à ramener la joie. Jacques possédait ces deux qualités : une intelligence vive, une grande érudition mais aussi une rare bonté, n’hésitant jamais à enseigner ou à soigner toute personne qui le lui demandait, bien souvent sans contrepartie. 

 

Tout homme a ses défauts et une vie aussi riche et fructueuse ne peut se construire qu’avec un caractère bien trempé ! Toutefois, mettant lui-même en pratique sans complaisance l’enseignement qu’il dispensait, Jacques n’a eu de cesse tout au long de sa vie de se corriger, de rattraper ses erreurs, de s’améliorer, dans le souci constant d’affiner sa personnalité pour qu’elle transmette au mieux l’énergie du cœur et la Connaissance universelle.

 

Conscient de n’être qu’un maillon dans la transmission de la Connaissance, Jacques a dédié l’ensemble de son œuvre, de ses livres et de ses cours au bien de tous les êtres, comme nous le rappelle l’avant-propos du Diamant Chauve : « Fasse le Ciel que nous n’utilisions cette compréhension, cette connaissance, si faible soit-elle, que pour le soulagement de ceux qui souffrent et pour le bien de l’humanité ».

bottom of page